lundi 30 juillet 2012

Culino Versions: tartelette reine-claude & philadelphoa



Le thème de juillet était celui des tartelettes aux fruits afin d'honorer la belle saison par des desserts légers.
Venez par ici pour le thème du mois prochain : http://culinoversions.wordpress.com/ .

J'étais très en retard suite à ma nouvelle vie professionnelle qui a décollé de façon inattendue en juillet. J'ai failli jeter l'éponge et risquer d'être éliminée des prochains thèmes mais je préfère coller à ce que j'attends de moi: être fiable quoi qu'il arrive.

J'ai donc décongelé ma pâte à tarte moitié sablée aux amandes qui avait servi à ce petit bijou chocolaté.
Je l'ai étalée puis coupée avec mes fleurs qui passées sous le rouleau donnent de jolis nuages et la reine de l'inspiration improvisée m'a soufflé cette chouette idée.

Pour 15-20 tartelettes:
  • 1 pâte à tarte au choix
  • 200gr de philadelphia
  • confiture aux reines-claude & prunes (typiques de l'été et celle-ci est non sucrée)
  • 1 grosse poignée de noix de coco (pour le côté exotique)
  1. Préchauffer au four à 200°.
  2. Étaler la pâte ou la dérouler selon. Prendre un emporte-pièce qui vous tient à coeur, c'est toujours plus sympa et couper la pâte. Installer sur des lèches-frites recouvertes de papier sulfurisé. Moi j'ai obtenu avec 400gr de pâte 18petites parts. 
  3. Tartiner de philadelphia et quadriller au couteau pour retenir au mieux la confiture.
  4. Une ptite dose de confiture par-dessus et on saupoudre de noix de coco râpée puis zou au four durant 20-25 minutes à 180°.

Voilà c'est simple et cela ressemble à l'une de mes tartines préférées du matin... la touche crémeuse salée du fromage se marie bien avec le sucré des fruits.



Comme pour ma part, je ne désirais pas avoir des dizaines de tartelettes à manger vite à 2 sans pouvoir les congeler, j'ai triché. Je n'ai fait que 2 tarlettes et j'ai transformé le reste en biscuits: il suffisait de badigeonner les nuages de lait puis un peu de sucre de canne et de coco pour des crackers qui se conservent dans une boîte métallique bien plus longtemps!



Comme d'hab, on jette le moins possible. Merci à ce jeu convivial de me forcer un peu... j'adore!

Voilà donc le nuage biscuit un peu trop doré, version rustique mais vraiment agréable... Pour éviter cela, il suffit de recouvrir d'un second papier sulfurisé durant la cuisson.

samedi 28 juillet 2012

Orge perlé au saumon fumé-maïs et poivrons grillés


Une salade pas comme les autres à base d'une céréale peu connue sous nos cieux mais apparemment plébiscitée du côté méditerranéen. Pour le reste, il n'y a rien d'exceptionnel mais les ingrédients fonctionnent bien ensemble, c'est bon frais et j'ai adoré la découverte... et vous, vous en faites quoi de l'orge perlé?

Pour 2 personnes :
  • 140gr d’orge perlé
  • 1 bouillon cube de légumes
  • 100gr de poivrons grillés (vive les bocaux)
  • 1 petite boîte de maïs
  • ½ pot de yahourt nature
  • 1càc de mayo
  • Jus de citron
  • Ciboulette
  • Herbes de provence
  • Poivre
  1. Rincer l’orge puis le faire cuire dans 1litre d’eau avec le bouillon cube. A ébullition, baisser le feu, couvrir et laisser durant 25 minutes environ.  Egoutter.
  2. Egoutter le maïs et le rincer.
  3. Couper le poivron et le saumon en lanières. Mélanger le tout.
  4. Assaisonner avec la mayo, le yahourt, les herbes et du poivre. Arroser généreusement de jus de citron et donner un dernier coup de cuillère.
  5. Servir bien frais.


La batterie de l’appareil était à plat et comme on a mangé l’intégralité et bien je ne peux vous proposer d’illustration à part le sachet d’orge. Cette céréale c’est long à cuire et si cela ressemble à de l’ebly, c’est selon moi bien meilleur, plus moelleux. On m’a conseillé dans un ragoût mijoté et pour cela j’attendrai la fin de la mini canicule mais j’ai déjà hâte de tester ça !

jeudi 26 juillet 2012

Gâteau 5-4-3-2-1 pêche/raisins secs



Je me souviens avec gourmandise d’un gâteau aux pommes caramélisé que ma mamy fait de temps à autre. Du sucre, du beurre, que des bonnes choses quoi ! Quelle ne fut pas ma déception quand elle m’a expliqué que c’était une recette récupérée de je ne sais quelle connaissance. Bref, un truc qui circule depuis la nuit des temps, un truc de grand-mère mais quand même, je croyais que c’était une spécialité familiale. Un peu comme quand Phoebe découvre dans Friends que les cookies de sa mamy sont en fait des industriels.  J’ai recyclé deux restes de fruits au frigo pour un ptit déj’ dominical tout en douceur.

Pour le gâteau :
  • 4 demi-pêches en boîte
  • 50gr de raisins secs trempés à l’eau chaude (et/ou à la vodka ou au rhum)
  • 5 belles cuillères à soupe de farine
  • 4 belles cuillères à soupe de lait
  • 3 belles cuillères à soupe de sucre
  • 2 belles cuillères à soupe d’huile neutre
  • 1 œuf


Pour la crème :
  • 1 œuf
  • 60gr de beurre
  • 75gr de sucre

  1. Couper les pêches en petits cubes.
  2. Mélanger intimement le reste pour éviter les grumeaux.
  3. Verser dans un moule à gâteau garni de papier sulfurisé ou en silicone et laisser 20 minutes au four à 180°.
  4. Faire fondre le beurre avec le sucre et laisser un peu refroidir avant de battre l’œuf dans cette mixture.
  5. Sortir le gâteau du four et verser cette « crème » dessus. Remettre 15 minutes environ jusqu’à ce que la surface soit dorée et caramélisée.
  6. Laisser tiédir avant de manger mais froid c’est pas mal non plus. Ce qui est délicieux c’est l’humidité craquante amenée par l’ajout de la crème en cours de cuisson…


J’ai retrouvé cette recette sur marmiton et vous verrez que j’ai inversé le sucre et le lait car les pêches au sirop en contenaient déjà bien assez et j’ai aussi diminué les quantités de la crème pour rester sage. Un ptit gâteau pour tous les jours... 

mardi 24 juillet 2012

Linguines écrevisses-aubergines & pesto de fanes de radis



Des couleurs d’automne, des saveurs inconnues et un plat de pâtes simple mais vraiment réussi dont l’alchimie prend tout de suite et donne des envie d’encore ! Ce pesto de radis, c’est superbe sur ce genre de choses… illustration pour l’employer !

Pour 2 personnes :
  • 250gr de linguine ail&basilic
  • 150gr de chair d’écrevisses
  • 1 aubergine
  • 1càs de Basilic
  • 1 petit verre d’eau
  • Parmesan à volonté
  • Pesto aux fanes de radis (voir ici la recette complète)

  1. Faire chauffer l’eau des pâtes.
  2. Laver l’aubergine et la couper en cubes d’environ gros 1cm de côté, ils vont réduire à la cuisson. Les faire revenir à sec dans une poêle antiadhésive.
  3. Quand cela commence à griller, mettre un petit fond d’eau ainsi que du basilic seché et laisser cuire jusqu’à ce que le légume soit tendre et ait perdu son amertume.
  4. Ajouter les écrevisses pour les réchauffer.
  5. Egoutter les pâtes en gardant un peu d’eau et les faire sauter avec les autres ingrédients dans la poêle. Déjà mettre une cuillère à soupe de pesto aux fanes de radis et bien mélanger.
  6. Servir avec du parmesan fraîchement râpé avec le reste de pesto de radis afin d'ajuster chacun dans son assiette.


Si vous êtes épuisé de la bolo et de ses variantes, vous pourrez ici trouver un plat de pâtes plus original qui est équilibré et ne déborde pas de gras. Niveau du goût c’est vraiment savoureux : les aubergines moelleuses et douces se cognent agréablement au pesto et au parmesan avec la force de l’ail des pasta, on a un super repas !

Si vous ne trouvez pas de pâtes aromatisées, ajouter une gousse d’ail aux aubergines… les miennes viennent du supermarché italien Sita



dimanche 22 juillet 2012

Pesto de fanes de radis au sésame-citron-huile de noisette


Cela faisait un bon bout de temps que l’utilisation des fanes de radis n’était plus exclusivement dans le créneau des soupes. De mixage à chaud, il a basculé avec les beaux jours (relatifs cette année) vers le mixage à froid pour une version pesto. Des recettes ont fleuri encore et encore sur la blogosphère et ont fini de me convaincre que moi aussi, je devais essayer. Ma principale source d’inspiration est celle-ci  http://lespetitsplatsdenanie.blogspot.be/2012/05/pesto-de-fanes-de-radis.html mais il y en a d’autres. De toute façon, j’ai voulu mettre dedans mes propres ingrédients.

Ce pesto est une très chouette alternative qui peut remplacer le sacro saint genovese auquel je préfère le rosso plus doux pour ma part. Dans le courant de la semaine, je vous gratifierai d’un magnifique plat de pâtes utilisant ce condiment original, restez attentifs !

Pour 2-3 personnes :
  • les fanes de deux bottes de radis
  • le zeste d’1/2 citron
  • 1 gousse d’ail
  • 2cs d’huile de colza
  • 2càs d’huile de noisettes
  • 2càs de graines de sésame
  • 30gr de vieux pecorino
  • Poivre 

  1. Nettoyer les fanes de deux bottes de radis. Evincer les tiges et les feuilles flétries (et oui pas toujours   facile de trouver de belles fanes au supermarché !). Rincer abondamment et bien égoutter pour ne pas donner un côté aqueux au pesto.
  2. Mettre ces jolies vertes ainsi que tout le reste dans le bol d’un mixer et faire aller sa machine. Les courageux opteront pour un mortier. A consistance désiré (texture grumeleuse ? OK ! mais pas des demi-feuilles quoi), arrêter immédiatement. 
  3. Voilà c’est tout, il est prêt à être utilisé mais se tiendra aussi au frais quelques jours grâce à une boîte hermétique.

Son goût ? C’est à la fois frais mais aussi plein de caractère, entre le pecorino vieux et le piquant léger des radis, ce pesto a du répondant. Au début, j’étais hyper sceptique avant de craquer finalement pour cette déclinaison vraiment intéressante. 


vendredi 20 juillet 2012

Riz basmati citron vert-coco & test pain de poisson Delhaize


Début du mois, en faisant un tour chez Delhaize,  on a fait une razzia sur les produits à date de péremption proche. Ben oui mes chers lecteurs, y’a pas de petites économies et j’étais à l’époque sans emploi. Sans blague, j’aime profiter de ce genre de promo pour découvrir des trucs que je n’achèterais pas forcément  et faire le plein du congélo. Après une expérience grasse et indigeste avec les prometteurs mexicano de la boucherie (vive mora quoi), je redoutais le pire de cette « roulade saumon/saint-jacques » soit un pain de poisson à rôtir au four.


Pour l’accompagner, je voulais une touche d’exotisme avec le trio frais coco-lime-gingembre. J’ai hésité à faire une sauce directement autour du pain de poisson qui mijoterait doucement avec lui au four mais j’avais envie de le goûter brut donc j’ai aromatisé mon riz. Et comme légumes, une simple salade tomates/céleri rave sauce yahourt/mayo/ciboulette sans chichis aucun car pas envie de faire plus.

Pour 2 personnes :
  • 125gr de riz basmati
  • 260gr d’eau
  • 1 citron vert
  • 1 poignée de noix de coco râpée
  • 1 pincée de  gingembre
  • 1 pain de poisson Delhaize
  • Deux portions de légumes au choix (ici 2 tomates et 1/3 bocal de céleri rave)

  1. Préchauffer le four à 180° et installer la roulade dans un plat allant au four (avec une feuille de papier sulfurisé pour éviter le collage) et zou c’est partir pour 30 minutes au chaud.
  2. Faire bouillir l’eau avec une pincée de gingembre, y jeter le riz, presser le jus, touiller et couvrir pour 15 minutes environ. (Tout ça, grâce aux indications du sachet !)
  3. Dès que l’eau est absorbée par le riz, retirer du feu et ajouter la noix de coco râpée.
  4. Dresser les assiettes avec des tranches plus ou moins fines de roulade de saumon/saint-jacques.



Ce repas assez simple et de type « assemblage » rapide des 3 éléments indispensables à un repas équilibré était avec une grande surprise vraiment pas mal du tout. Le riz cuit de cette façon était collant comme dans les restos thaïs et super parfumé tandis que le poisson était  très moelleux et savoureux avec des éclats fins de légumes. Cela ressemble un peu en industriel  de qualité aux boudins de poisson que j’avais concocté ici sur base de cette recette. On adopte mais pour les grands jours car le prix normal de ce truc était quand même de 12 eur et quelques pour 450gr que l’on s’est enfilé à deux d’un coup. Et du coup, j’ai bien envie de me retenter à ce style de préparation en 100% home made !

mercredi 18 juillet 2012

Risotto double bœuf & garam massala


Mes parents m’ont fait don d’un bout de viande. Mon père adore la viande saignante et cette découpe ne convenait pas. Moi j’ai immédiatement eu des idées encore et encore… rouleaux de printemps au bœuf ou sushi au bœuf laqué sauce huître puis l’idée asiatique n’avait pas l’air d’emballer le mâle. J’ai donc joué la carte du risotto qu’il me réclamait et ma fois c’était pas mal du tout.  Un goût soutenu mais cela reste dans le crémeux, ce petit nerf a donné beaucoup de caractère à mon classique risotto.

Pour 2 personnes :
  • 130gr de petit nerf coupé en fines tranches
  • 150gr de riz arborio
  • 1 verre de vin blanc
  • 2càc de garam massala
  • 3 gousses d’ail
  • 1/3 de courgettes
  • 200gr de champignons de paris
  • 1 oignon
  • 1 bouillon cube de bœuf
  • Poivre
  • Eau
  • 1càs d’huile neutre
  • 1 poignée de parmesan râpé

  1. Couper la viande en lamelles fines.
  2. Faire chauffer une sauteuse et faire revenir très rapidement la viande à sec. Vu leur taille, 1 petite minute et zou on met de côté dans un bol.
  3. Hacher l’oignon, l’ail et les faire revenir dans l’huile.
  4. Débiter la courgette et les champignons lavés.
  5. Ajouter le riz et le laisser devenir transparent dès que l’oignon devient fondant.
  6. Ajouter les assaisonnements : poivre, bouillon cube de bœuf, garam massala ainsi que le vin blanc. Mélanger et dès que c’est absorbé, verser de l’eau.
  7. Lancer les légumes et les laisser suer leur liquide aussi, finir la cuisson.
  8. Couper le feu, ajouter le bœuf et le parmesan, mélanger soigneusement et couvrir pour un ptit repos durant 5 minutes.
  9. Déguster avec un peu de ciboulette fraîche ou de persil plat.



Comme annoncé dans le chapeau, c’est vraiment pas mal la touche corsée du steak renforcée par son bouillon. Le garam massala donne une touche exotique très heureuse mais qui s’intègre délicatement à la recette italienne. Le vin blanc est tout à fait facultatif, du bouillon simple suffira aussi, je voulais juste liquider un fond de bouteille. J'ai vu sur le net qu'il est possible de remplacer du vin blanc (utilisé pour sa touche d'acidité fruitée) par de l'eau au vinaigre... piste à explorer.

lundi 16 juillet 2012

Aubergines farcies ébly-haché végé-chèvre


Le haché végé allait finir par périmer et je déteste gaspiller, ça c’est bien connu ! Je voulais aussi utiliser le blé qui à chaque fois était consommé avec une semi-grimace car l’homme n’en n’est pas super friand. En le déguisant dans une farce pour une aubergine au four, je me doutais que ce plat allait emporter un franc succès. Avec une touche de chèvre, c’était le coup de grâce dissipant tout froncement de sourcil quant au repas du soir.  

Pour 2 personnes :
  • 1 grosse aubergine (env 400gr)
  • 2 gousses d’ail
  • 1 filet d’huile d’olive
  • 100gr de chèvre frais
  • 125gr d’ebly
  • ½ pot de salsa nachos douce (ou du ketchup à défaut pour éviter d’ouvrir une brique de passata pour un petit fond, ici encore de la récup’ pour pas jeter)
  • Paprika
  • Herbes de provence
  • Poivre au citron
  • 200gr de haché végétarien
  • 2 petits morceaux de mozza fumée (ou autre fromage à gratiner)

  1. Faire cuire l’ébly selon les recommandations du fabricant. On peut le laisser légèrement al dente. Préchauffer le four à 200°.
  2. Laver le joli légume mauve sombre et le couper en deux dans la longueur. L’évider délicatement au maximum sans percer la coque afin de ne pas laisser trop d’épaisseur (pour la cuisson).
  3. Hacher l’intérieur de l’aubergine avec deux gousses d’ail, arroser d’un filet d’huile d’olive et passer 5 minutes au micro-onde. 
  4. Egoutter le blé et garder la casserole sur le feu afin d’y faire revenir le haché végétarien avec les dés d’aubergines, la salsa (ou le ketchup), le paprika, les herbes de provence et le poivre au citron.
  5. Remettre le blé et mélanger pour homogénéiser le tout puis mettre le fromage de chèvre frais (à défaut, de la ricotta pour sa légèreté sera parfaite aussi).
  6. Farcir les légumes de cette préparation en tassant bien. Finir avec un peu de fromage et enfourner à 180° durant 20 minutes environ. Plus longtemps si le plat a été préparé à l’avance.


Servir fumant et recevoir les compliments. On peut remplacer le blé par du riz (plutôt sauvage dirais-je) aussi mais l'effet sera bien entendu différent.  Regardez en coupe comme c'est crémeux et bien réconfortant dans cette grisaille de juillet dont on a plutôt marre!!!

Ps: Je commence un nouveau job aujourd'hui même, je me sens comme une gamine à la rentrée dans une nouvelle école où elle connaît personne. J'espère que j'aurai le temps d'encore exercer ma passion auprès de vous. Patience chers lecteurs, cela me prendra sans doute quelques semaines pour me faire à mon nouveau rythme d’autant plus que j'aurai des soirées de cours à gérer en plus... De toute façon, quoi que je fasse depuis ces dernières années, la cuisine j'y reviens toujours. Merci de me suivre, ne me quittez pas!

dimanche 15 juillet 2012

Fondant au choco cœur blanc

Je ne suis plus vraiment fan des desserts tout chocolat, enfin si mais ce n’est pas forcément ce que je préfère au final. C’est réconfortant à souhait mais je n’en ai pas envie souvent. Avec la canicule (hinhin l’ironie de cet été), j’avais envie de ce genre de dessert. Quand Sara a publié cette version magnifiquement mise en image, le déclic s’est fait en moi! Et le truc génial c’est que c’est super rapide, à improviser à volonté…


Pour 2 pressés gourmands :
  • 1 œuf
  • 50gr de choco noir
  • 1càs de kwata noir
  • 2 carrés de choco blanc
  • 35gr beurre
  • 28gr de maïzena
  • 15gr de sucre de canne
  • 30gr de lait (je ne voulais pas ouvrir la crème pour 15gr)

  1. Préchauffer le four à 240°.
  2. Faire fondre le chocolat, le kwata, le lait et le beurre dans un poêlon.
  3. Blanchir l'oeuf avec le sucre et ajouter la maïzena. Chasser vigoureusement les grumeaux au fouet.
  4. Mélanger les deux et verser dans des moules ou ramequins. Placer le carré de chocolat blanc au centre de chacun.
  5. Patienter 6 à 8minutes selon votre four. Sortir les desserts et attendre 5 minutes environ afin d'éviter les brûlures. 
  6. A sa ptite cuillère, prêt, mangez!



C’est hyper coulant au centre mais je n’aurai pas su attendre 2 minutes de plus, ce dégueli de chocolat est terriblement bon. Un petit péché qui fait le plein de magnésium (non le beurre et le gras de la pâte à tartiner ne comptent pas ici) et qui sera parfait pour les copines déprimées, pour les soirées télé et pour charmer un monsieur (ou s’assurer de le garder au moins le temps du dessert).


Comme on était assez pressé par le temps, j’ai choisi la facilité d’un ramequin non démoulé mais la prochaine fois je m’essaye au cercle à pâtisserie beurré pour un effet grand resto…  avec une bonne boule de glace, on meurt. Et ce qu'il reste, c'est la vaisselle...

samedi 14 juillet 2012

Crème matchocolat blanc de Cléa (Agar-agar) & compote nectarines blanches


Cléa nous propose sa recette avec des framboises, grandes absentes de mon garde-manger. Par contre, j’avais de succulentes nectarines blanches dont la douceur irait à merveille avec les autres ingrédients. J’ai aussi pris du lait de vache classique ainsi que du sucre de canne et non complet car je déteste devoir acheter 1000ingrédients peu utilisés chez moi pour une recette.

Pour 2 personnes :
Crème de Cléa :
  • 50gr de chocolat blanc
  • 225ml de lait
  • 2càs de sucre de canne roux
  • 1càc de matcha
  • 1/2càc d’agar agar en poudre

Compotée de nectarines :
  • 2 nectarines blanches
  • 1 trait de citron
  • 1 trait de vodka bison

  1. Faire fondre le chocolat dans la moitié du lait avec le sucre dans un poêlon. Verser dans un bol pour libérer ce poêlon.
  2. Faire bouillir le reste du lait avec l'agar-agar en poudre et le matcha et laisser prendre 1 minute ou 2.
  3. Mélanger les deux liquides et mettre dans des coupes ou verrines, au choix. Moi j'adore les desserts dans des verres à martini.
  4. Laisser prendre au frais.
  5. Laver les nectarines, et les citronner, le couper en cubes et faire compoter avec un trait de vodka de bison. Mettre aussi au frigo jusqu'au moment de servir.
Manger bien frais. J'avoue que je ne suis qu'à moitié convaincue, c'était bon, léger mais ce dosage de thé était trop fort pour moi car il s'est accumulé au fond du verre. Par contre, j'ai vu juste avec ma couche de fruit, cela allait vraiment très bien ensemble. Je conseille sur un buffet de desserts d'été ou un café gourmand. 

jeudi 12 juillet 2012

Pizzeria Cemil : supers pides chaussée d’Haecht


Pour fêter une année de plus à notre compteur amoureux, nous ne voulions pas de grandes tables étoilées mais quelque chose qui nous rappelle notre séjour de fiançailles. Je crevais d’envie de délicieux pides. De la pâte fraîchement étalée, une garniture qui a du goût et ce complété par des crudités au sumak, cela nous faisait baver plus que tout autre chose.

Main dans la main, nous avons sauté dans le tram puis arpenté la chaussée d’Haecht à la recherche du resto qui nous ferait chavirer. C’est le Cemil qui nous a tentés le plus.

Le choix est super varié : fromage, viandes, légumes, à garniture unique ou multiple, on peut vraiment se faire plaisir et tout le monde devrait y trouver son compte. En grands gourmands, nous avons pris respectivement monsieur et moi le pide du chef (un peu de tout dans le genre et visible en couv') et le pide épinards-fromage-pdt-saucisson-viande hachée.

On a vite reçu l’assiette de salade : du citron, du sumak, des oignons, du piment doux et au choix sauce blanche ciboulette ou huile/vinaigre pour l’assaisonner. Cela a pu commencer à nous caler en fraîcheur.

Et puis voilà le bonheur arrive. Les grandes gondoles sont coupées en morceaux maniables. C’est tellement plus gai de manger gai à la main, comme son homologue italien.


C’est bon, croustillant, épicé de façon équilibrée (c’est relevé sans arracher car bon la cuisine turque c’est pas forcément pour les sensibles du piquant) et bien frais. Les épinards ont l’air assez frais ou au moins surgelés de qualité. La partie fourrée pdt est aussi moelleuse et très réconfortante mais le reste n’est pas décevant pour autant.

C’est fait minute car on voit le patron manier avec habilité la pâte devant le four au feu de bois. La farine vole, c’est beau et reposant pour moi ce spectacle !

Service rapide et souriant. On a même voulu nous offrir le café/thé en partant mais nos estomacs étaient fatalement calés et nous avons refusés, heureux d’avoir cette nouvelle l’adresse non loin de chez nous. De surcroit, pourquoi avoir attendu 2 ans à Schaerbeek pour y aller ?

Quand c'est bon, il ne reste rien ou presque...


L’addition ? 2 pides et 2 softs pour 17,50… pour un repas équilibré et frais, dur de trouver mieux !

mercredi 11 juillet 2012

Cake salé au chorizo de Lady Milonguera


La madame du titre tient un blog bien sympa et passe parfois me voir ici d’ailleurs pour mon plus grand plaisir. J’ai repéré chez elle un cake salé au chorizo et justement moi aussi j’avais de la saucisse espagnole qui traînait au frigo !

Pour 1 cake salé ou 8 cupcakes:
  • 150 gr de chorizo fort
  • 1 yaourt
  • 100 gr d’emmental râpé remplacé par 45gr de chèvre buchette et par 65gr de pecorino au piment
  • 2 œufs
  • 2 gousses d’ail remplacées par de la poudre car la flemme
  • 2 pots de yaourt de farine semi-complète de maïzena car des vers de farine m’ont colonisé l’armoire (je me demande bien quand et comment vu que cette armoire est tout le temps utilisée)
  • 5 g de levure chimique remplacé par une belle dose de bicarbonate
  • 1 pincée d’origan (ajoutée car j’adore ça)

  1. Couper le chorizo et le fromage en cubes.
  2. Préparer la pâte à cake en fouettant bien.
  3. Incorporer les cubes et verser dans des moules à cupcakes ou à grand cake. J’ai obtenu avec cette préparations 8 cœurs.
  4. Mettre 25 minutes à 180°.
  5. Laisser refroidir et déguster.


Mon avis : facile à réaliser, cette recette est vraiment pas mal. Le grand mais est l’aspect un peu sec en bouche alors que le chorizo a bien suinté son gras à la cuisson donc peut-être que j’ajouterai ½ pot d’huile lors d’une prochaine fournée. C’est super à emporter, à bentoiser. Avec quelques légumes c’est un très savoureux repas léger ! Merci Lady ;-) !


jeudi 5 juillet 2012

Rouleaux de printemps


Cela fait quelques semaines que j’ai fait le plein au supermarché chinois de la Bourse au centre de Bruxelles et c’était notamment pour me munir de feuilles de riz. Légères mais redoutables à la trempette et au roulage, elles représentaient un ptit défi pour moi. Mais l’envie de rouleau de printemps m’a poussée à retrousser mes manches et les affronter, non mais c’est bon je suis pas une ptite nature moi.

Rouleaux :
  • 14 Galettes de riz ( qq unes de plus par sécurité en cas de casse)
  • 100gr de vermicelles de riz fines
  • ½ concombre
  • 1 grosse carotte
  • 5-6 feuilles d’iceberg
  • 18 scampis surgelés
  • 5 tranches de filet de poulet ou jambon
  • 7 feuilles de menthe
  • Poivre au citron
Sauce :
  • 7 feuilles de menthe
  • Sauce poisson (nuoc mam)
  • 1 pincée d’ail en poudre
  • Huile de sésame
  • Huile neutre
  • 1 petite poignée de cacahuètes

  1. Décongeler les scampis, les nettoyer et les cuire sans matière grasse avec un peu de poivre au citron.
  2. Préparer une sauce avec de la sauce poisson, de l’huile de sésame, de l’huile neutre, les feuilles de menthe hachée et une pincée d’ail. Prélever aussi 1 bâtonnet de carotte et le hacher, laisser reposer au frais. Ici je n’ai rien mesuré mais j’ai fait à l’œil et à l’odorat dans un petit ramequin de service.
  3. Faire tremper les cacahuètes salées si c’est la version apéro dans de l’eau afin d’enlever le surplus de sel. Les égoutter puis les torréfier rapidement une poêle anti-adhésive.
  4. Couper le poulet en lanières, les légumes nettoyés en bâtonnets fins.
  5. Laver la salade iceberg et déchirer grossièrement ses feuilles.
  6. Faire tremper les vermicelles quelques minutes dans de l’eau chaude. Le paquet indiquait 2 minutes mais cela restait désespérément croquant. J’ai passé ça vite fait au micro-onde puis égoutté.
  7. Préparer un plat dans lequel les galettes de riz rentrent avec de l’eau pour le trempage.
  8. Et là au boulot… faire tremper les galettes ce qu’il faut pour pouvoir les plier sans les déchirer. Ce point exact vous le sentirez après quelques temps.
  9. Installer sur une planche, garnir au centre d’un peu de chaque ingrédient et rabattre les bords latéraux puis le bord du fond et rouler serré. Disposer au frais et servir avec la sauce. 


C'est plus une entrée qu'un repas dans le sens ou après 4 (6 pour mister), j'étais vraiment rassasiée mais la faim est vite revenue. En effet, cela ne fait pas trop lourd et on avait pris ça comme repas principal. Maintenant que j'ai tenté la version relativement traditionnelle, je pourrai m'essayer à des variantes 'fusion'.