Puisque l'orange ne règne pas dans le ciel, sauf sous forme de coucher de soleil – et je me demande bien pourquoi ce fénéant se couche vu le peu d'activité qu'il a en journée – j'ai décidé de ramener du peps dans le menu du soir.
Entrée: Soupe de Roussecurry testée avec nouvelle technique de préparation. D'habitude, pour mes soupes, sauf de rares exceptions, je lance mes légumes dans l'eau froide et zou je laisse l'ébullition faire son travail. Au plus simple, c'est déjà bien agréable mais je sais que certains font revenir au moins les oignons avant d'ajouter le bouillon. Je sais aussi qu'en Inde, pour faire ressortir le goût, on grille les épices. 
J'ai donc coupé mes carottes en dés et les ai fait revenir avec un peu d'huile d'olive mais surtout avec une jolie dose bien jaune de curry de Madras. Quand cela a commencé à être très odorant et tendre, j'ai rajouté de l'eau pour juste noyer les dés et deux bouillons cube. Un bon coup de mixer une fois cuit, un peu plus d'eau pour avoir une consistance juste onctueuse et voilà une soupe où la carotte a fusionné avec le curry. Chaleur, voyage au loin, une soupe qui est bien plus que ça!
Plat: c'est simpliciste, j'avoue mon péché de manque de motivation mais voici une salade rapide toujours appréciée sauf par mes pauvres mains qui sentent invariablement le poisson.
- saumon fumé roulé au philadelphia-oignons-poivre + ail en poudre et quelques gouttes de jus de citron
- lit de carottes râpées
- lit de salade mixte
- surimi coupé
- oignons émincés (meilleur avec des échalottes mais y'en avait plus)
- pain pitta grillé à la poële
- yohorette vandemoortele aux fines herbes à part pour ne pas noyer ces pauvres poissons
Et voilà, il ne manque en dessert qu'une salade d'oranges à la cannelle ou un quartier juteux de melon Cavaillon pour compléter ce repas force orange, foi de power rangers (désolée, régression en enfance).
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