mardi 31 janvier 2012

Faux cheesecakes Bailey’s-tonka-érable sans gluten


Cela fait quelques temps que je vois (ou crois voir des cheesecake) telle une conspiration de l’ordre éternel.  Une amie m’a montré et parlé des siens, sans compter les blogs de cuisine où j’en ai vus ; puisque j’vous dis qu’ON veut que j’en cuisine. Oui mais le souci c’est qu’un cheesecake pour deux personnes c’est énorme et que je ne possède pas encore de moule à charnière de taille raisonnable.

La solution en moules individuels s’impose mais je me dis que la croûte de biscuits concassés va coller. Et puis, j’ai pas envie de sortir le mixer. Dimanche de cuisine, ok mais dimanche de flemme surtout.  Je vais donc renforcer en farine pour que cela tienne, quelque part entre les petits saint-amour et le cheesecake.

 Pour 9 faux cheesecakes :
  • 200gr de philadelphia
  • 250gr de yahourt nature maigre
  • 1 cuillère à soupe d’huile de colza
  • 2 bouchons de Bailey’s biscotti (sent les biscuits, doux comme tout)
  • 1 pincée de sel
  • 1 pincée de bicarbonate
  • 125gr de maïzena
  • 75gr de sirop d’érable
  • 25gr de sucre
  • oeuf entier
  • 1 trait d’extrait  de vanille
  • Quelques râpures de fève tonka


Hyper simple la réalisation, suffit d’un bon coup de fouet !
  1. Mélanger le tout dans un saladier en prenant garde à ne pas laisser de grumeaux. Cela doit être mousseux et aéré. J’adore le terme anglais «  fluffy » qui pour moi illustre cet état de légèreté et de texture qui se tient à la fois.
  2. Je l’ai fait à la main mais un fouet électrique sera encore plus confortable.
  3. J’ai remplis les moules pyramides ainsi que 3 moules à muffins.
  4. 20minutes à 180° puis encore 12 minutes à 160°.
  5. Couper le four et laisser reposer tranquillement dans ce nid tout chaud.
  6. Mettre au frais pour une autre sorte de repos avant de déguster avec de la compote de pommes.

Le goût baileys-tonka-érable est génial, c’est fort, hivernal, réconfortant. Ce trio gagnant servira encore dans la cuisine… La texture, elle pose problème : je les ai cartonné ces faux cheesecake. La moitié de maïzena aurait suffit. Après l’expérience danette-crème brûlée spéculoos, j’aurais du être plus clairvoyante. Mais ce n’est pas mauvais du tout, cela fait un gâteau assez light encore mais pas tout à fait dans l’esprit du départ…



... on a quand même dévoré ces ptites douceurs sans trop rechigner, on sent encore la fraîcheur du fromage frais et l'acidité du yahourt.

lundi 30 janvier 2012

Crème brûlée ou danette speculoos maison ???



Après le succès de la version choco, chéri a demandé que je teste avec les biscuits belges les plus connus et utilisés au monde. Moi je me dis qu’avec des petits-beurres, des boudoirs ou des maria espagnols, cela peut aussi être assez sympa. Mais pour l’instant, revenons à la version specu… Comme la recette au choco a été un succès parfait, j’ai juste rajouté 100gr de poudre de biscuits. C’était sans compter que cela a fait un surplus de farine dans la préparation et au final, plus que des danette maison, cela a donné des flans assez compacts. Je les ai démoulés de leurs ramequins et ai pu étrenné mon super chalumeau de compet’ pour une crème brûlée belge sans œuf toute allégée et gourmande.

Pour 5 portions:
  • 600ml de lait demi-écrémé
  • 5 cuillères à soupe rase de maïzena
  • 100gr de speculoos

  1. Mixer finement les biscuits ou les écraser patiemment dans un sac congélation avec un marteau, un rouleau à pâtisserie ou un verre à fond épais.
  2. Faire bouillir 500ml de lait avec la poudre de speculoos et bien mélanger pour que cela « fonde » et se perde dans le lait.
  3. Diluer la farine de maïs dans le reste froid et verser à ébullition.
  4. Laisser épaissir un petit peu et retirer du feu.
  5. Installer dans des ramequins et laisser refroidir avant de mettre au frigo.

Ici en voyant la texture et en sentant l’odeur bien forte de biscuits, j’ai préféré faire 5 portions et je pense avoir pris la bonne décision car j’ai goûté tiède et c’est puissant mais parfait pour les amateurs de cette douceur épicée.

dimanche 29 janvier 2012

Pizza rouge cœur pour la Saint-Valentin



L’idée de faire une pizza était devenue obsessionnelle. Et pour calmer ces envies chez moi, il ne reste qu’à remonter mes manches (enfin sortir ma mini-map) et imaginer quelque chose. Cette déferlante de recettes spéciales Saint-Valentin me donne des ptites étoiles dans les yeux. Bien-sûr que c’est culcul-la-praline, bien sûr que cela peut être hyper mièvre, néanmoins si c’est fait avec l’amour, le vrai le beau, cela devient noble.

Pour 2 pizzas :
Pâte à la map
  • 330gr farine
  • 187,5gr d’eau
  • 3,75gr d’huile d’olive
  • 3/4sachet de levure
  • 1 pincée de bicarbonate de soude
  • 1 pincée de sucre
  • 1 pincée de sel
  • 1 petite boîte de concentré de tomate
  • 1pincée de sucre
  • 2 cuillères à soupe de tomates séchées

Garnitures
  • Mascarpone
  • Quelques champignons
  • 1 Sucuk
  • Mozzarella
  • Fromage râpé



  1. Préparer la pâte en mettant d’abord dans la cuve de la machine à pain les liquides. Diluer le concentré de tomate dans l’eau. Hacher les tomates séchées et ajouter. Lancer le programme pâte et attendre patiemment 1h30 environ.
  2. Étendre la pâte et former des cœurs.  Je me suis aidée du fond d’un moule cœur et j’ai découpé à la roulette à pizza et rectifié les silhouettes. J’ai obtenu 2 cœurs et 1 oblongue individuelle façon sodebo.
  3. Tartiner les pâtes de mascarpone puis installer les champignons tranchés le long du bord. Couper le sucuk (saucisse turque épicée ou n’importe quel saucisson de votre choix, de préférence bien relevé) et le mettre aussi en cercle interne. Finir avec des lanières de poivrons sur les champignons et un ptite poignée de fromage râpé.
  4. Laisser au four à 180-200° pendant 20-25minutes (mon four est fort et rapide en général) et les 5 dernières minutes ajouter des tranches de mozza.

Servir en saupoudrant d’origan, de flocons de piments et avec une belle salade de roquette ou d’épinards.  

samedi 28 janvier 2012

Coupe tatin glacée



Je sais qu’on se les gèle grave mais rien ne m’arrête pour manger de la glace. Cela fait des semaines que j’attends de déguster une glace de qualité, on se fait violence des fois, c’est bête. Ici, j’ai rassemblé ce dont j’avais envie et quelle joie. Cela goûte la tarte tatin : les pommes chaudes, la glace vanille qui se laisse attendrir, l’érable de caractère remplace divinement le caramel et les fruits secs donnent du crunchy.  Je meurs…

Pour 1 personne sage (multiplier les doses si nécessaire, ici cela fait 250-280kcal environ)
  • 100gr de compote de pommes tiédie au micro-onde
  • 1 belle boule de très bonne glace vanille
  • 1 trait de sirop d’érable
  • 3 noisettes

Variantes : brisures de speculoos, cannelle, noix de pecan, compote maison, fève tonka


Très bon week-end, je vous prépare le compte-rendu du cours de pâte à sucre que je prends bientôt et promis je vais cuisiner quelque chose de salé, j’ai d’ailleurs en tête une pizza digne de la fête du ptit Cupidon... à suivre!

vendredi 27 janvier 2012

Ice tea maison & speculoos-mandarines décorés



Lors de la confection de mes cake pops, j’ai vu large niveau du chocolat pour les enrober. Que faire de cet or noir ? J’ai repris l’idée du Zaäbar et ses biscuits trempés. Quelques speculoos et une ptite mandarine aussi ont fait les frais de ces vestiges chocolatés. J’ai complété par quelques déco en sucre car c’est plus mignon et voilà une assiette de gourmandises d’hiver, réconfort bien mérité après le travail des cake pops, toute l’après-midi et la soirée durant. Je profite de ce ptit mendiant improvisé pour participer au Défi Tous en coeur pour la Saint-Valentin de recettes.de



Comme j’ai ces derniers temps sans doute abusé des bonnes choses, un ptit plaisir zéro calorie n’est pas inutile pour reprendre le chemin de l’orthorexie. C’est une infusion à froid d’un thé doux et parfumé du Palais des thés. Avec mon matcha pâtissier reçu à Noël, il y avait du Thé des enfants. Quand on renifle dans un sachet de cette préparation, on visualise immédiatement les cerises Haribo, une infusion enfantine que j’adore fraîche.

Pour se faire, je prends l’une de mes jolies théières en fonte japonaises et zou une ptite dose dans le filtre que j’installe. Je couvre d’eau filtrée et j’attends quelques heures voire la nuit entière. J’adore cette méthode d’infusion car cela laisse les arômes se développer sans violence ni amertume obtenue parfois par un temps de repos trop long. Avec ce genre de boisson, même en plein hiver, je me sens requinquée mais ce n’est que le plaisir procuré par sa gourmandise car cette version est pauvre en théine. 

jeudi 26 janvier 2012

Danette chocolat maison


Recette trouvée sur la boîte de Maïzena Plus soit la version qui est juste fécule de maïs, celle où y’a le moins mais le marketing est un monde paradoxal ! J’étais très curieuse de voir comment se faisait ce classique des desserts industriels.  

Pour 4 belles portions (ou 5 plus raisonnables)

  1. Faire bouillir 500ml de lait avec la poudre de cacao bien fouettée.
  2. Diluer la farine de maïs dans le reste froid et verser à ébullition.
  3. Laisser épaissir un petit peu et retirer du feu.
  4. Installer dans des ramequins et laisser refroidir avant de mettre au frigo.


Avant la prise au frais, je les trouvais un peu trop épaisse ces danette mais le lendemain matin, j’ai été rassurée. Perso cette fameuse couche figée sur le dessus ne me gêne pas vraiment et sous celle-ci, une belle dose de plaisir. C’est bluffant et je me demande pourquoi on ne le fait pas tout le temps soi-même… du lait, du cacao en poudre et de la maïzena, tant de saletés en moins. De plus, on contrôle le sucre, l’intensité du chocolat et la variété des goûts.


Chers lecteurs, à demain, j’ai très envie de lancer sur le champ une nouvelle tournée de danette cette fois-ci café glacé ou speculoos, je me tâte encore.

mercredi 25 janvier 2012

Soupe au maïs-poireaux épicée tex-mex


Je mange systématiquement ou presque de la soupe tout au long de l’année. Avant le mess de mon boulot se chargeait de trouver 5idées par semaine et je devais me débrouiller le week-end pour mon apport légumique liquide. Avec cette période d’inactivité, je dois reprendre les fourneaux à temps plein et trouver les idées par moi-même mais j’ai tendance à souvent préparer la même chose avec pour conséquence une certaine lassitude. Ma pire ennemie en bouffe (et en général aussi) et j'ai donc repensé à une phrase lue quelque part qui disait "quoi que vous pensiez, faites l'inverse" et ça fonctionne!

Pour 1 petite casserole :
  • 1 petite boîte de maïs
  • 150g de poireaux surgelés
  • 1 oignon
  • 1 bouillon cube de légumes
  • Poivre
  • Épices mexicaines (cumin, paprika, piment à défaut)
  • 1 pincée de Curcuma
  • 4 gousses d’ail

  1. Faire revenir l’oignon haché sans matière grasse (ou très peu) puis ajouter les gousses d’ail émincées ainsi que les poireaux, les laisser décongeler tranquillement.
  2. Égoutter le maïs et le rincer, ajouter au reste ainsi que les épices et le bouillon cube.
  3. Mouiller avec 800ml-1litre d’eau environ et porter à ébullition.
  4. Mixer et servir.  


Cela me change de mes classiques, je n’hésiterai à pas en refaire. Et je suis une belle cruche qui a tout mangé avant d’immortaliser cette nouvelle venue dans ma gamme de soupes maison. 

mardi 24 janvier 2012

Truffes de biscuits roses : cake pops au cœur de cerise & choco noir



Grâce à hellocoton, j’avais trouvé cette splendide recette chez macaronette & cie. Justement j’avais acheté chez Carrefour ces célèbres biscuits hyper tendance. J’avais déjà trempé dans un bon champagne rosé. J’ai goûté dans son état simple et je trouve sincèrement ces biscuits presque sans intérêt. 2,75euros le paquet, c’est un peu cher pour quelque chose qui est certes joli mais sans plus. Je n’avais pas envie d’un tiramisu rose et une charlotte aurait été trop pour mon couple et nos bonnes résolutions alimentaires. 

Une autre idée était une base de cheesecake mais chéri avait entamé la barquette de philadelphia destinée au dessert. Bref, ces truffes c’était le bon plan pour éliminer ce sachet de mon placard.

A l’origine, c’est du kirsch qui est utilisé mais je n’en avais pas. Par contre, j’avais du Ratafia maison, liqueur douce aux saveurs de cerises également, parfait, l’odeur est très bonne.

J’avais envie d’un cœur surprise et les cerises au marasquin m’ont fait de l’œil, bingo cela sera aussi très girly. Plus de pistaches chez moi donc j’ai utilisé des graines de sésame. Je sais ça ressemble plus trop à la recette de base mais bon, c’est ça aussi la cuisine, se laisser inspirer et guider par ses envies.








  • ½ pot de cerises au marasquin (couper les cerises en 2)
  • 300gr de chocolat noir à faire fondre au bain marie (200gr suffisent, j'ai eu un bon surplus) 

Puis pour la méthode cake pops, j’ai utilisé cette vidéo de Bakerella, la déesse en la matière:

J’ai voulu me faire d’un carton à œufs retourné un présentoir improvisé, Avec un couteau j’ai percé des entailles qui étaient parfaites pour tenir le bout de mes pics à tapas (plus gros qu’un cure-dent). C’était sans compter les lois de la physique soit que le poids des boulettes enrobées feraient glisser le pic dans le support. La première tout va bien mais dès la troisième, cela fait levier… j’aurais ptet du lester le carton avec je ne sais quoi car à chaque fois cela bouscule tout et fait se toucher mes pauvres sucettes.

Après 10, je jette l’éponge et passe aux bouchées. Truffes costaudes que j’essaie de ne pas massacrer en les déposant… 

Par contre, j’en avais 27 à la base mais ayant percé lamentablement le cake pop 11, je l’ai mangé tout chaud enrobé… un peu gros, j’avoue mais j’étais pas censé le gober non plus.  J’aurais du mixer aussi la poudre d’amande car elle grumeaute mais le goût est très agréable et c’est assez écœurant pour n’en manger qu’un (enfin ça on en reparle)

lundi 23 janvier 2012

Œufs pochés sauce Meurette : j’ai testé cette recette bourguignonne


Grâce à un dîner presque parfait, j’ai découvert cette recette apparemment classique en cuisine française ascendant bourguignonne. Ici dans mon plat pays, ce n’est pas vraiment répandu sauf peut-être chez ceux qui ont passé des vacances dans la région.
Une sauce au vin pour aller avec des œufs pochés ça me parle, parfumée aux lardons encore mieux !
J’ai pris cette recette comme base mais j’ai un peu allégé sans perte de goût évidemment.

Pour 2 personnes :
  • 50cl de vin rouge corsé
  • 25cl de bouillon de poulet (1/2bouillon cube dans l'eau mais c'était trop, j'ai du laisser un bout de pain pour déssaler correctement)
  • 1 feuille de laurier
  • 1 pincée de thym
  • 1 oignon
  • 1 cuillère à soupe de maïzena
  • 100gr de lard petit-déjeuner (moins gras tout en étant bon)
  • Poivre
  • 3 mini-ciabatta précuites
  • 1 filet d’huile d’olive
  • Flocons de piment ou origan si on n’aime pas le piquant
  • 1 gousse d’ail bien charnue
  • 4 oeufs frais
  • 1 trait de vinaigre blanc

Mes changements :
  • pas de beurre pour faire revenir les lardons (ça glisse déjà tout seul dans la poêle)
  • sauce épaissie sans beurre mais avec de la maïzena (le lard suffit et ici plus bas on peut voir les gouttes caractéristiques du gras)
  • thym et laurier car cela donne un bon goût même si l’auteur dit qu’il préfère sa meurette sans rien
  • plus d’échalote donc un oignon brun c’est moins raffiné mais bon quand même
  • comme je n’ose toujours pas pocher mes œufs direct dans l’eau bouillante, j’ai fait l’impasse sur la cuisson au vin rouge en utilisant mes petits paquets de cello cuisson (ne PAS oublier de les graisser sinon ça colle !!!)  dans de l’eau bouillante au vinaigre blanc.
Accompagnements : 
  • des chicons à la vapeur, j’ai sorti ma fleur de cuisson et compte m’en servir beaucoup plus que l’an dernier, bonne idée de résolution non ??? Je dois juste veiller à faire des choses plus élaborée de ce mode de cuisson 
  • Ciabatta frottée à l’ail + trait léger d’huile d’olive et un peu de piment sur quelques morceaux… Quelle bonne odeur, quelle simplicité, l’ail c’est boooooooooooooooooon !


Résultat : de belles couleurs hivernales qui mettent du peps et au goût ? C’est un mariage génial… on a adoré même si au départ œuf et vin mijoté me faisait un peu peur, cela marche à merveille et on en redemande.  Par contre niveau visuel, on remarquera que j'ai galéré sec pour décoller mes oeufs d'où les blancs en miettes presque...
L’idéal aurait aussi pu être un volcan de purée mélangée aux chicons avec un creux pour déposer l’œuf et sa sauce…. Comfort food à souhait ! 

dimanche 22 janvier 2012

Leçon de récup : pâte feuilletée & pains saucisses improvisés


On a entendu au JT hier que les belges gaspillaient près de la moitié de leurs aliments… tout ces beaux gros caddies remplis dont la moitié finira dans un sac blanc, triste non ??? Même si je fais super attention à tout recycler, il y a des moments où je dois jeter et cela me déchire le cœur et m’agace à la fois. Ici, j’ai failli devoir jeter ces restes de pâtes feuilletées (chutes de ma mais, j’ai pensé pratique et zou une ptite gourmandise dont je raffole chez Panos : pains saucisses !

  • Chutes de pâte feuilletée
  • 2 fricadelles ou merguez ou chipolatas selon (oui je sais les fricadelles c’est caca boudin mais je n’y peux rien j’adore cette saloperie, je me limite à en manger 1 ou 2 fois par an)
  • Quelques morceaux de pâte feuilletée, 1/4, 1/3 grand max d'un rouleau
  • Ketchup- Moutarde- Sauce HP-Sauce aigre-douce au choix

Moi j’ai opté pour HP et aigre-douce afin de ne pas noyer cela sous une sauce à base de mayo encore bien grasse, faut rester raisonnable même si on se fait plaisir… Ces sauces à base de vinaigre et de tomates n’accusent pas trop de calories.
  1. Tartiner la pâte de sauce au choix, y installer les saucisses et rouler fermement.
  2. 25 minutes à 180°, on laisse reposer quelques minutes et on déguste.


Un repas très kermesse de quartier mais une soupe en entrée, un fruit en dessert et l’honneur est sauf. Sus au gaspillage !!!

Bon dimanche à vous tous...

samedi 21 janvier 2012

Le panais: découverte de cette carotte blanche… version risotto crème-ail-vin blanc


Je l’ai vu dans toutes les recommandations  de légumes de janvier. Je n’ai à ma connaissance jamais mangé de panais et étant une fille bien curieuse, je ne pouvais laisser ce tubercule dans les rayons du Colruyt.
Et comme je suis parfois un peu kamikaze plutôt que de me la jouer en prudence pour ma première fois, j’ai laissé de côté soupe ou purée proposés en général.


J’ai décidé d’utiliser ces cubes de légumes dans un ptit risotto au cumin pour accompagner mon escalope végétarienne.
L’odeur : celle de la carotte en plus fort
Goût cru : proche de la carotte tout en étant plus spécial, je n’aime pas trop de cette façon mais je crois que cela se consomme cuit
Goût cuit (blanchi 5minutes à l’eau bouillante) : fondant, un peu sucré, ici on sent un mélange savant de carotte et de salsifis, c’est pas du tout mauvais…

Risotto au panais – vin blanc – crème
  • 2 cuillères à soupe d’huile de colza
  • 150gr de riz arborio
  • 450gr de panais en cubes blanchi
  • 30cl de vin blanc (du lambrusco rosé, italien frais et pétillant sans prétention)
  • 300-400ml d’eau (pas calculé)
  • 1 pincée de thym
  • 1 pincée de noix de muscade
  • 1 bouillon cube de légumes
  • 4 gousses d’ail
  • 100ml de crème fraîche entière

  1. Faire chauffer l’huile et y faire revenir le riz pour le saisir correctement.
  2. Verser peu à peu le vin et émietter le bouillon cube. Laisser la magie du risotto opérer et mélanger de temps à autre.
  3. Poivrer, hacher les gousses d’ail sans leurs germes, mettre une pincée de thym et de muscade. Remettre aussi les cubes de panais pour les réchauffer à mi-cuisson du riz environ. Veiller à ce que le niveau d'humidité empêche toujours d'attacher.
  4. A la fin, mettre de la crème pour donner une touche onctueuse au plat. Quand le riz est cuit, couper le feu et laisser reposer un peu.



Servir bien chaud, c’est vraiment très bon, aux saveurs connues et simples mais le panais offre un côté inédit que je compte adopter. 

vendredi 20 janvier 2012

Comme un chef : saison 2 c’était hier, retour un peu décevant


Hier soir, la RTBF nous offrait le lancement de la saison 2 de Comme un Chef, téléréalité soft avec des écoliers en professionnelle cuisine. Des grands chefs, des épreuves de fous, la réalité de la vie des restaurateurs, un coach éminente en la personne de Candice Kother, journaliste-chroniqueuse et écrivaine de cuisine (tout ce que j’aimerais être tiens).

Quid des anciens ? 
Je ne sais pas ce qu’il est advenu de ces jeunes gens sauf de Michel, fougueux candidat, l’agité de service mais attachant au final. Il sert chez glaces pour l’enseigne au kangourou dans le City 2 de la capitale. Ben oui, il faut bien manger et payer le loyer, avoir de quoi partir en vacances mais surtout construire ses rêves.

Ici on reprend 7passionnés et on remet sur le feu l’émission.
La moyenne d’âge semble plus élevée en espérant que cela n’enlève pas la fraîcheur qui avait séduit. Mais c’est bien connu, le belge est brave donc il y aura sans doute de bons moments d’anthologie.
Et puis RTL a lancé la grosse machine de pub de guerre en annonçant le retour de Top Chef, téléréalite soft qui elle montre des jeunes professionnels. Donc ici on croise les doigts pour que cela ne soit pas le même soir et que les dents longues de ces candidats ne rayent pas le parquet du salon des spectateurs. L’an dernier ce côté écrase tout des finalistes avant agacé le grand public. Surtout conjugué au fait que c’était du spectacle et plus vraiment de la cuisine. Des ingrédients fins rares et de luxe, des techniques raffinées au possible, ce n’est pas pour la ménagère que je suis plus ou moins.

Les problèmes
  • Ça manque de rythme : on dirait pas une compétition, la musique est molle ou ennuyante. Le plus grand suspense a été quand une pauvre candidate a perdu un morceau d'ongle d'un coup de couteau, dommage d'en arriver là. (argh quand même, scène trash!)
  • C’est froid : Candice je la trouve à priori assez froide et semble souvent agacée par les jeunes, Carole Rousseau est en comparaison trop maman poule avec les Masterchefs.
  • Ça manque de précision : quel budget, quelles règles ? quels avantages aux épreuves ? pour le premier test sur la grand place on n’a appris qu’en dernière seconde que saumon et gambas étaient la base imposée pour l’amuse-bouche à présenter…
  • 6semaines seulement ? Selon moi déjà une vraie présentation de tous les candidats aurait été bien pour savoir à qui on a affaire car là on a juste eu droit à Thomas, gagnant du premier test. Cela prend déjà ¼ d’émission, puis 1 édition par grand chef et enfin une dernière semaine voire deux pour la finale ça c’est bien…

Déçue ou pas, je vais passer des soirées devant la télé culinaire une fois de plus… 

jeudi 19 janvier 2012

Mon blog est vert… un arbre de planté pour Celle qui cuisinait

Voilà comme mon blog pèse sur les émissions en C02 de la planète, j’ai tendance à culpabiliser mais arrêter la vie virtuelle, ce n’est pas pour moi. Il y a une petite solution, faire planter un arbre pour compenser et si c’est utopiste sans doute,  je trouve ça vraiment joli comme initiative alors, un mail, un badge à ajouter et quelques lignes, c’est facile…

Cet arbre sera planté en Allemagne mais tout est clairement expliqué ici


Carrot cake hummingbird


Un sachet de 400gr de carottes râpées à finir à deux, mine de rien, ce n’est pas évident. Pourtant j’en garnis mes tartines du midi, j’en ajoute dans certains plats chauds pour un apport facile en légumes et souvent, on a du mal à le finir dans les temps.
Après avoir cédé à la facilité de la version inavouable du classique, j’ai feuilleté mon livre Hummingbird pour reproduire l’un de ses best-sellers.  J’ai fait les 2/3 de la recette car à la base c’était pour faire un gâteau à 3 étages composés de 3 gâteaux ronds de 20cm de diamètre.

Pour  1 carrot cake:
  • 150gr sucre
  • 50gr miel (en l’absence de sucre brun, je me suis dis qu’un peu de miel donnerait plus de caractère que du sucre blanc)
  • 30gr de noisettes
  • 30gr de noix de pecan
  • 30gr de raisins secs trempés au rhum (ajout personnel)
  • 1 belle pincée de gingembre
  • 1 plus belle pincée de cannelle (selon goût personnel)
  • 1 pincée de bicarbonate de soude (normalement moitié de baking powder que je n’avais pas)
  • 200gr de farine
  • 100gr d’huile neutre
  • 100gr d’alpro soya cuire & rôtir (normalement que de l’huile neutre que je n’avais pas en suffisance)

  1. Faire tremper les raisins dans le rhum.
  2. Hacher grossièrement les fruits secs, moi ce fut à l’aide d’un verre au fond bien épais en quelques secondes.
  3. Mélanger les ingrédients secs y compris les carottes, cela sera vraiment plus facile à intégrer.
  4. Ajouter l'huile et les oeufs, bien mélanger? 
  5. Cuire dans un moule rond à 175° durant 30minutes environ en prenant garde que cela dore sans noircir. Les bords doivent commencer à caraméliser doucement. Laisser reposer au moins quelques heures, toute la nuit pour moi, l’ayant réalisé en soirée.


Pour la garniture :
  • Philadelphia
  • Sirop d’érable

Hummingbord préconise son fourrage cream cheese mais celui-ci comporte plus que sucre que de philadelphia et je voulais éviter cela donc j’ai simplement tartiné mon 8ème de carrot cake en son centre de philadelphia strié au couteau et zou un léger filet de sirop d’érable.

Alors là, quel plaisir de goûter… l’extérieur a croûté délicieusement et le centre du gâteau est tout simplement moelleux, léger. Néanmoins avec les carottes et les noix, cela en fait presque un repas complet. C’est pourquoi j’ai préféré le déguster au petit-déjeuner, sinon à réserver pour un goûter après une bonne balade fraîche ou un repas des plus softs histoire de profiter au mieux de sa force. 

mercredi 18 janvier 2012

Sauce tomate-fenouil-carotte & Sucuk (saucisse turque) inspirée par Jamie Oliver


Inspirée d’une recette de Jamie Oliver faite à base de salami genovese mais lors de mon dernier passage à la rue de brabant, j’ai craqué sur les Sucuk, saucisses turques à cuire et donc on a troqué le cochon pour un mélange de bœuf et de dinde, moins gras mais aussi très sympathique. Petit souvenir de nos vacances également puisque les photos ont disparu, autant retrouver les sensations autrement que par la vue ; par le goût, je suis pour !

Pour 1 grande casserole (4-6personnes)
  • 4 sucuk
  • 2 boîtes de passata
  • 1 bulbe de fenouil
  • 4 têtes d’ail
  • 3 poignées de carottes râpées
  • 7 tomates entières
  • 1 cuillère à soupe de paprika doux
  • 1 pincée de muscade
  • 1 pincée d’origan
  • Poivre
  • Sel
  • Sucre



  1. Peler les tomates en les laissant un peu dans l’eau chaude.
  2. Peler les saucisses et les hacher en cubes. Les faire revenir dans une casserole dans 1 cuillère à soupe d’huile. 
  3. Couper le fenouil en dés, garder le vert pour plus tard, ajouter cet émincé à la viande afin de laisser suer.
  4. Balancer les carottes sans ménagement ainsi que les tomates coupées et la passata. Rectifier l'acidité avec une pincée de sucre.
  5. Hacher l’ail et mettre les assaisonnements divers, on oublie sur le feu doux et on laisser mijoter gentiment au moins 1h.

Servir avec des pâtes ou des gnocchis, notre choix du jour.